Ce cheval racé originaire d'Angleterre est très populaire dans les sports équestres, pour lesquels il est fréquent d'acheter un pur-sang. Sa rapidité légendaire en a fait un modèle de cheval, exporté à l'international. Ainsi, les éleveurs susceptibles de vendre des pur-sang se répartissent dans toute l'Europe, l'Amérique et l'Asie.
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Sage au ferrage
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Le pur-sang est connu pour sa vitesse et son agilité, qui le rendent très compétitif en course et en saut. L'une des principales raisons d'acheter un pur-sang est de participer à des concours. Le tempérament nerveux et sensible de la race demande certaines précautions dans son débourrage et dans son utilisation. Vendre un pur-sang pour le loisir est possible, mais plus rare. En revanche, les chevaux réformés intègrent facilement les centres équestres.
Cette race très répandue a vu le jour durant le 17e siècle, lorsque les courses de chevaux ont commencé à devenir très populaires en Angleterre. Pour produire des spécimens capables de courir le plus vite possible, des éleveurs ont alors importé des étalons barbes et arabes, afin de créer une toute nouvelle race. Les trois étalons considérés comme fondateurs du pur-sang sont alors Byerley Turk, Darley Arabian et Godolphin Barb. Ce sont eux qui ont produit le plus de descendance, et ont donc considérablement influencé les traits du modèle actuel. Parmi les enfants et petits-enfants de ces étalons, certains individus s'avèrent très doués pour la course, et ont plusieurs titres de champion à leur actif. Eclipse, par exemple, qui a fait partie de la génération suivant les étalons fondateurs, est resté invaincu tout au long de sa carrière. Du côté des juments utilisées dans le but de produire et vendre des pur-sang, les races choisies sont bien plus nombreuses que celles concernant les étalons. Ainsi, des croisements ont été faits avec des irish hobby, des barbes, des turkomans, mais également bon nombre de juments locales.
Le pur-sang connaissant une notoriété grandissante, il donne vie à différents élevages hors d'Angleterre. Ces derniers produisent à leur tour des chevaux de renommée internationale. La concurrence américaine joue en défaveur des pur-sang nés en Angleterre, et les chevaux ayant subi des croisements étrangers sont d'abord interdits à la compétition. Ce n'est qu'en 1949 que les concours acceptent à nouveau les pur-sang de toutes les origines, sous la condition qu'au moins neuf ancêtres aient été classés dans un stud-book officiel. En France, en Australie, en Irlande, mais aussi en Italie ou encore au Japon, les sportifs souhaitant acheter un pur-sang peuvent désormais trouver des haras avec des poulains de grande qualité.
Les représentants de la race se répartissent en quatre catégories distinctes. Elles sont définies par les qualités physiques des individus et leur prédilection dans l'équitation.
Le sprinter est ainsi un pur-sang très rapide, capable d'atteindre une vitesse élevée sur une courte distance, de moins de 1 200 mètres. Le miler se montre plus adapté au 1 600 mètres, tandis que le classique excelle en 2 400 mètres. Enfin, les cavaliers souhaitant acheter un pur-sang endurant se tournent vers le stayer, pouvant courir plus de 3 000 mètres à bonne allure. Ces différences, en plus d'influencer le type de courses que les chevaux peuvent espérer gagner, sont également visibles au niveau morphologique. Les pur-sang rapides sur de courtes distances ont des muscles puissants et une ossature importante, tandis que les pur-sang orientés endurance montrent un physique plus sec et une structure plus affinée.
En tant que chevaux à sang chaud, les pur-sang ne sont guère adaptés au dressage, surtout s'ils ne sont pas castrés. Leur vivacité va de pair avec une grande nervosité, qui requiert de l'expérience pour la monte. Ce sont des chevaux de sport, difficiles à maîtriser pour des cavaliers inavertis, et par conséquent rarement utilisés comme montures familiales. En outre, leur santé fragile demande des soins quotidiens et peut apporter son lot de frais vétérinaires. Une fois réformés, et s'ils n'ont pas subi trop de blessures de par leurs efforts en concours, ils peuvent servir à la selle ou pour des utilisations plus modestes en centre équestre. Les propriétaires ne rechignent pas à vendre leur pur-sang pour la reproduction, car c'est une race considérée comme amélioratrice. Un étalon ou une jument pur-sang peuvent rapporter des gains considérables en devenant reproducteurs.
En-dehors des courses, le pur-sang apparaît également dans des secteurs variés de l'équitation. Les plus grands individus sont privilégiés pour le saut d'obstacles et le hunter. Les plus petits chevaux concourent fréquemment au polo, en tant que poneys. La chasse à courre est un autre domaine pour lequel le pur-sang est beaucoup demandé. Enfin, la police montée et les cavaliers de loisir sont amenés à choisir cette monture pour sa vitesse et son agilité, en ville comme à la campagne.