Le Friese est un cheval de selle et de trait léger, originaire de la province de la Frise, au nord des Pays-Bas. Appelé frison en France, il arbore une robe noire. Les raisons d'acheter un Friese sont nombreuses. Sa prestance, sa docilité et son intelligence permettent de vendre le Friese pour le dressage et l'attelage.
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Surnommé « la perle noire », le Friese est un cheval de dressage ou de loisir qui peut aussi être attelé. Il est facile de vendre le Friese car il est recherché pour son caractère en or. Les cavaliers participant à des spectacles équestres apprécient d'acheter le Friese. Il toise entre 1,55 m et 1,65 m. Sa tête est fine et son port de tête élevé. Altier, il présente une magnifique encolure, un dos fort, une croupe légèrement oblique et des fanons abondants. Ses crins sont longs et ondulés.
Le Friese est l'une des races les plus anciennes d'Europe. Des fouilles archéologiques confirment la présence de chevaux en Frise depuis au moins mille ans av. J.-C. Le cheval autochtone a dû être croisé avec le tarpan, cheval introduit dans la région par les Celtes. Jusqu'au Moyen-Âge, le Friese est un solide cheval de guerre, capable de porter des hommes en armure. La noblesse se plaît à acheter le Friese pour ses allures et sa longue crinière ondulée.
Du XVIe siècle au XVIIIe siècle, le Friese est croisé avec le cheval andalou lors de l'invasion espagnole. Il s'affine et gagne des allures relevées, un trot léger et un fier port de tête. Ces qualités le prédisposent à la haute école. Les Pays-Bas appartenant alors au roi de France, celui-ci ordonne que des Frieses soient attribués à tous les officiers de l'armée. Il favorise ainsi l'élevage du Friese.
Au XIXe siècle, les courses de trot se développent. Avec son trot rapide, le Friese remporte de nombreux succès. Pour améliorer ses performances, les éleveurs croisent le Friese avec le trotteur orlov et le cheval morgan. La mécanisation de l'agriculture et l'abrogation de la loi protégeant le Friese mettent en danger la race qui est alors menacée de disparition. En 1879, l'Association Royale du Stud-Book du Cheval Frison est fondée pour gérer le stud-book au niveau mondial.
Au XXe siècle, malgré les pertes lors de la Première Guerre mondiale, la race est sauvée par quelques éleveurs passionnés qui réunissent les trois derniers étalons et les juments Frieses. En France, c'est en 1982 que l'Association Française du Cheval Frison est créée. À partir des années soixante-dix, le Friese gagne en notoriété dans les épreuves d'attelage. Ce succès est un atout supplémentaire qui fait vendre le Friese dans de nombreux pays. Cheval emblématique des Pays-Bas, le Friese est le seul cheval autorisé à tirer l'attelage de la reine Beatrix.
Le Friese fait merveille en attelage. Son caractère équilibré et aimable, sa bonne volonté et sa puissance incitent les meneurs d'attelage à acheter le Friese. C'est aussi un très bon cheval de dressage participant à des compétitions dans beaucoup de pays, sauf en France où il est peu considéré. Manquant un peu de souffle, en raison de ses petits poumons, il n'est pas fait pour les épreuves d'endurance.
Le Friese présente des aptitudes pour la haute école. Il brille particulièrement dans les spectacles équestres et au cinéma. Il est courant de vendre le Friese pour les cirques. Certains Frieses sont célèbres dans le monde entier, comme Zingaro, le cheval de Bartabas. Joueur, sensible et docile, le Friese fait montre d'une grande capacité d'apprentissage.